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Note : les personnages de cette histoire portent les noms de personnages de l'univers de Mario pour faire plus Mario. Mais il s'agit en fait d'humains comme vous et moi.
Romain était un jeune garçon de l'âge de 13 ans. Il habitait une grande maison avec ça sœur et ses parents, au 13, rue des Champignons.
C'était un élève très studieux, avec beaucoup d'imagination. Ces professeurs étaient très impressionnés, mais ils étaient toutefois gênés par le caractère sordide de ses écrits.
Professeur : " Et la fille entra dans le cimetière, profana une tombe et commença à manger le cadavre en voie de décomposition. " Tu ne crois pas que tu es un peu jeune pour écrire des choses pareilles ? C'est tout à fait immonde ! tes parents te laissent regarder n'importe quoi à la télévision ?
Romain : Non. Mais c'est juste que. c'est un fantôme qui m'a raconté cette histoire.
Professeur : Voyons Romain ! Les spectres n'existent pas ! Tu t'inventes un monde !
Romain était persuadé que ça maison était hantée. Il racontait à tout le monde qu'il avait de longues discussions avec un ectoplasme, qui lui narrer des histoires macabres. Mais il paraîtrait également que le mort-vivant irait plus loin, jusqu'à posséder le pauvre enfant. Evidemment, personne ne le croyait.
Une nuit, Romain se leva de son lit, pour aller dans la cuisine et prendre un couteau. Il entra alors dans la chambre de sa sœur, Emilie, et lui trancha la gorge. La victime n'eut pas même le temps de crier. Romain monta alors vers la chambre de ses parents, puis tua son père. Sa mère se réveilla sur le coup, et à la vue de son défunt mari et de l'arme pleine de sang, elle se mit à pousser un hurlement déchirant la nuit. qu'elle ne put stopper. Romain contempla ses deux parents morts, sans s'émouvoir. Il brandit alors le couteau au-dessus de sa tête, et l'abattit dans son cœur. A ce moment, l'horloge sonna 3H 30.
Romain affirmait voir des esprits, mais personne ne l'écoutait. Mais pourtant, ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ?
Croyez-vous au fantômes ? A ces êtres morts venus tourmenter les mortels ? Aux esprits maléfiques venus de l'au-delà ? Non ? Mario et Peach Toadstool non plus. C'étaient des personnes rationnelles, croyant au fait que tous puisse s'expliquer. Jusqu'à se qu'ils aménagent au 13, rue des Champignons.
Bébé Mario était un grand casse-cou. Il n'avait peur de rien .
Bébé Mario : Sauter du cinquième étage ? Pfff, quelle rigolade !
. ou presque :
Bébé Mario : HAAA ! Une araignée !
Il avait hérité de ses parents. Pour lui, tout était explicable. Il disait à tout le monde que la religion commençait là où la science s'arrêtait. Mais son aventure dans la cuisine de sa nouvelle le troublait plus que tout. Il y pensait toutes les nuits, seul, au centre de son immense chambre.
Bébé Mario : Ca devait être le vent. Ca ne pouvait être que le vent. Mais pourquoi avait-il une voix de femme ? Mon imagination ! Ca ne peut être que ça !
Il se tut soudain. Il venait d'entendre un bruit. Il se leva et sortit de sa chambre. Ses parents dormaient profondément dans la pièce d'à côté. Le bruit retentit encore, en provenance de la cuisine. On aurait pu croire qu'une personne était en train d'ouvrir les tiroirs, pour trouver un objet de précis. Il osa jeter un coup d'œil dans la pièce, mais ne vit rien. Les fenêtres étaient fermées, ainsi que les meubles.
Son sang se glaça alors dans les veines quand il entendit des pas dans les escaliers. Il se retourna brusquement, mais le seul le les marches de l'imposant escalier se trouvaient devant lui. Cependant, l'inquiétant bruit continuait.
Bébé Mario monta quatre à quatre les marches, et se rua dans sa chambre. Bien qu'il n'ait vu personne, les pas continuaient. Un hurlement strident retentit tout à coup. Bébé Mario cacha sa tête sous l'oreiller, après avoir lancer un rapide regard vars son réveil. Il était 3H 30.
Bébé Mario dormit très mal cette nuit-là. Les cauchemars défilaient quand il dormait. Dès qu'il ouvrait les yeux, le noir total qui l'entourait l'effrayait.
Bébé Mario n'avait peur de presque rien. Mais il se rappellera toujours de cette nuit, terrifiante même pour le plus courageux des hommes.
Bébé Mario ignorait qu'il n'était pas le seul a avoir entendu des bruits bizarres dans la nuit. Ses parents avaient également très mal dormis. Les bruits de pas, puis ceux caractéristiques d'une effraction, et enfin le cri strident. Tout laisser penser, selon eux, à un cambriolage qui avait mal tourné pour son auteur. C'est ainsi qu'ils appelèrent l'inspecteur Wart, pour prendre en flagrant délit leur brigand. Mais ils ne savaient pas qu'ils demandaient ainsi l'aide à un inspecteur spécialisé dans le paranormal.
L'inspecteur Wart arriva devant la maison des Toadstools avec une certaine lassitude : les affaires de vols étaient pour lui ennuyeuses. Il préférait les crimes sordides, les passions de cœur, ou encore les affaires très mystérieuses.
Mais il fut surpris de constater qu'il n'y avait aucune trace d'effraction dans la demeure. De plus, si un voleur était réellement entré dans la maison, il aurait au moins pris avec lui ne serais-ce qu'un objet ! Enfin, d'après la famille, il aurait poussé un cri, puis se serait vraisemblablement enfuit après. Mais pourquoi avoir hurlé ? S'était-il blessé ? Mais aucune trace de sang n'est visible ! Les Toadstools affirmaient que le voleur apparaissaient toutes les nuits, mais qu'ils n'ont jamais pu le surprendre.
Wart était intrigué. Cette histoire n'avait aucun sens. Mais il fut très intéressé par la petite aventure de Bébé Mario dans la cuisine, ainsi que celle de la nuit terrible. Une histoire de revenants. Voilà qui promettait d'être palpitant !
Wart commença donc son enquête auprès des voisins, en espérant pouvoir trouver des informations sur cette drôle de maison.
Il interrogea ainsi Daisy et Luigi, les voisins directs des Toadstools :
Luigi : Je n'aime pas cette maison.
Daisy : On raconte qu'elle attire les malheurs et les malédictions.
Luigi : Je n'aimerais pas y vivre !
Il questionna également Waluigi, un mystérieux célibataire :
Waluigi : Cette maison est fantastique. Des rumeurs affirment que c'est la maison du diable. L'entrée vers l'enfer. Quel endroit extraordinairement. fascinant.
Wart : Aimeriez-vous y vivre ?
Waluigi : Cette maison est certes enviable mais. je ne suis pas suicidaire.
Il demanda des renseignements au doyen :
Papy Champi : Voyez-vous, mon cher, cette maison a connu trois crimes et un suicide dans la même nuit. Il paraîtrait qu'elle était déjà hantée à ce moment, et que c'est un esprit qui a poussé le pauvre garçon à commettre ces atrocités.
Wart : A qui appartenait cette demeure avant la famille de Romain ?
Papy Champi : A un pauvre dépressif. Je crois qu'il s'est pendu, mon cher. Cette maison n'a connu que des horreurs. Je n'y mettrait jamais les pieds, même pour tout l'or du monde !
L'inspecteur Wart interrogea également le bibliothécaire, Meuh :
Meuh : La maison du 13 ? La maison maudite, vous voulez dire ?
Wart : Je pense que la description convient à la plupart des personnes de la région.
Meuh : J'ai tout un tas de documents dessus : articles de journaux, patrimoines historiques, fictions qui ont été inspirées de cette demeure. Vous ne manquerez pas d'informations à ce sujet !
Wart : Et vous ? Que pensez-vous de cette maison ?
Meuh : Disons que. je ne voudrais pas être à la place de la pauvre famille qui vient d'emménager.
L'enquête de l'inspecteur Wart lui prouva que son affaire n'était pas qu'une banale histoire de vol. C'était plus que cela. Cette maison était crainte par tous. Et il était déterminée à tirer cette histoire au clair.
Wart voulu se plonger directement dans son affaire. C'est pour cela qu'il décida de dormir dans la chambre d'amis de la maison des Toadstools.
C'est ainsi qu'il se retrouva tout habillé dans une chambre située près des escaliers. Il faillit s'endormir plusieurs fois quand, vers 3H, il entendit du bruit venant du rez-de-chaussée. Il sortit discrètement de la pièce, et descendit doucement les escaliers. Quelqu'un fouillait la cuisine, visiblement à la recherche d'un objet précis. Wart se précipita dans la cuisine, et se retrouva fac à face avec. rien.
La cuisine était vide, et il avait très bien entendu le bruit caractéristique d'un tiroir que l'on fouille. Il fouilla à son tour les tiroirs, et constata avec amusement que Peach, maniaque, avait rangé tous les couverts 6 par 6. Il se figea soudain en constatant qu'il manquait un couteau.Il sortit précipitamment de la cuisine, et cru entendre des pas vers le haut des marches de l'escalier. Il monta les marches 4 à 4, mais ne vit personne. Un cri strident retentit alors de sa chambre. Il ouvrit la porte à la volée, mais il ne vit que son réveil, qui indiquait 3H 30.
Le lendemain, Wart se balada tranquillement dans le jardin en réfléchissant à sa nuit passée. La présence d'êtres inhumains était certaine. Cette maison était donc maudite. Et la seule façon de contrer une malédiction, c'est soit de permettre aux âmes corrompues de trouver le repos, soit. déménager.
Wart trouva alors quelque chose d'étrange. Un couteau, apparemment jeté dans la précipitation, était posé sur la pelouse du jardin. On pouvait voir autour des traces de pas. Il était situé sous la fenêtre de la cuisine.
L'inspecteur Wart compris alors que les ectoplasmes n'étaient pas les seuls à vouloir du mal à cette maison. Quelqu'un de bien réel a de mauvaises intentions. Et Wart était décidé à le connaître.
L'inspecteur Wart explora les environs du quartier. Il découvrit non loin de la maison des Toadstools un cimetière. Il alla interroger le responsable, un homme distant, surnommé Boo :
Wart : Bonjour, monsieur. Pouvez-vous me dire quelles sont les personnes qui ont été enterrées il y a plus de 20 ans dans ce cimetière ?
Boo : Qu'est-ce qu'ça peut vous faire ?
Wart : Voyez-vous, j'enquête sur la maison du 13, et il me semblerait que ce cimetière pourrait peut-être m'apprendre quelque chose.
Boo : J'vois pas pourquoi. Mais bon. Voyons voir dans l'registre. Ya eu une certaine Germaine, une Lucie, un Roger, un.
Wart : Lesquels se sont suicidés ?
Boo : Z'êtes pas chiant, vous. Alors. Un dénommé Jean Peplu s'est tué ya environ 23 ans. Ca doit celui qu'vous cherchez, non ?
Wart : Sûrement, oui. Où se trouve sa tombe ?
Boo : J'connais pas ce cimetière comme ma poche ! Cherchez un peu, les tombes sont rangées par ordre alphabétique.
Wart : Merci, monsieur.
Boo : Ouais. C'est ça.
Wart parti donc à la recherche de la tombe de Jean Peplu. Le cimetière était très grand, sinistre, glauque. Il arriva dans la rangée des P. Mais, à sa grande surprise, la tombe de son homme n'était pas présente. Etonné, il fit la remarque à Boo.
Boo : Qu'est qu' j'en sais, moi ?
Wart : Mais. S'il est noté dans vos registres, c'est qu'il doit être dans votre cimetière !
Boo : Non, non, non. Z'avez rien compris. S'il est dans mes registres, c'est qu'il est mort dans ce quartier. Après, où il repose, c'est une autre histoire !
Wart, intrigué, parti à la librairie pour trouver des informations :
Meuh : Jean Peplu, vous dîtes ? C'était un pauvre gars. Toujours déprimé. Je crois qu'il s'est tué chez lui. Chez les Toadstools, en fait.
Wart : Oui, je sais. Mais savez-vous où se trouve sa tombe ?
Meuh : Moi, non. Mais mes documents, sûrement !
Wart fouilla donc minutieusement chaque livres, journaux ou autres textes, à la recherche du moindre indice. Quelle ne fut pas sa surprise quand il apprit que son homme avait été enterré par ses proches dans la cave de sa maison. La maison avait ensuite été vendue à la famille du jeune Romain.
Meuh : Alors ? Vous avez découvert quelque chose ?
Wart : Oh oui. Plus que je ne pouvais l'espérer. Et je vais aller de ce pas vérifier ces informations.
Deux suicides. Deux meurtres. Et peut-être plus. La maison des Toadstools renfermait des histoires terribles, de lourds secrets. Qu'il valait mieux laisser à leur place. Ne jamais les déterrer.
Wart : Bon, me voici dans la fameuse cave. Si je devais enterrer quelqu'un, quel endroit j'aurais choisi ?
Wart fouilla toute la cave pendant une bonne demi-heure car, évidemment, il n'avait jamais eu à enterrer un proche dans une cave. C'est alors qu'il eu l'idée de soulever un tapis, et il découvrit. une trappe.
Wart : Pas très original, mais on va faire avec.
L'inspecteur ouvrit la trappe et une odeur pestilentielle s'en échappa. Un cadavre, dont la majeur partie de la peau s'était décomposée, le fixait de ses orbites vides.
Wart : Réjouissant comme spectacle.
Il referma la trappe, remis le tapis par-dessus et pris soin de déplacer une étagère sur le tout. Mieux valait ne pas inquiétait la petite famille.
Il sortit dehors prendre l'air et réfléchis aux évènements. Il vit alors Peach creusait dans le jardin.
Peach : Bonjour, inspecteur ! L'enquête avance ?
Wart : Si vous me permettez l'expression, je dirais que je fais chou blanc.
Peach : Dépêchez-vous de trouver ce voleur, s'il-vous plaît ! Je ne voudrais pas qu'il nous fasse du mal.
Wart : Mais que faîtes-vous exactement, madame ?
Peach : Je creuse pour planter des bégonias. Je veux en faire une grande plantation !
CLANG !
Peach : Tiens. Ma pelle à buter sur quelque chose. Oh ! Quelle horreur !
Wart vit Peach partir en courant chez elle. Il jeta un coup d'œil dans le trou, fraîchement creusé. Le squelette d'un chat y reposait. Wart réalisa alors qu'il ne connaissait qu'une infime partie de l'histoire de cette étrange maison.
Wart dormit très mal cette nuit là. Après l'instant désormais banal de 3H30, il ne fermait toujours pas les yeux. Il réfléchissait. Il pensait. Il se trouvait fou de bien vouloir coucher dans une maison hantée. Mais surtout, il se croyait fou d'être persuadé qu'il dormait dans une maison hantée.
Un bruit le figea alors dans son lit. Quelqu'un essayait d'ouvrir sa porte ! Il l'entendit s'ouvrir doucement, puis il distingua le grincement du parquet qui se plie sous le poids de pas. Puis le silence total. Plus rien. Un calme. effrayant. Wart n'osait plus bouger. La porte claqua soudainement et il crut entendre des pas à l'extérieur de sa chambre. Mais Wart se sentait regardé. Fixé. Comme si l'on guettait le moindre de ses mouvements. L'inspecteur osa jetait un coup d'œil vers la porte. Un long miaulement déchira la nuit.
Deux tombes avaient été profanées cette journée-là : celle de monsieur Jean, et celle d'un mystérieux chat. Deux tombes de trop. Wart le savais très bien.
Wart voulu oublier le miaulement qu'il a entendu dans la nuit. Il refusait de penser aux bruits de pas, à la porte qui claquait. Mais comment l'oublier ?
Il se forçait néanmoins à réfléchir sur son enquête. Qui pouvait bien vouloir du mal à la famille Toadstool ?
Luigi et Daisy, les voisins directs ? Ils ont peur de cette maison. Mais pourquoi voudraient-ils faire partir les Toadstools ?
Waluigi, le mystérieux célibataire ? Il trouvait la maison fascinante, mais en avait peur également. Il n'a aucune raison pour ça.
Papy Champi, le doyen ? Il connaît tous les ragots du quartier. Il doit être au courant de toutes les histoires d'héritage. Mais un si vieil homme ? Non, ça ne tient pas debout.
Meuh, le bibliothécaire ? Il doit connaître lui aussi pas mal de choses avec tous ses livres. Mais pourquoi vouloir que la petite famille s'en aille ? Ca n'avait aucun sens !
Boo, le fossoyeur ? Etrange, peu agréable. Il a tout du parfait criminel.
Wart fit de Boo son suspect numéro un, en songeant tout de fois que c'était " trop facile ". Car ce personnage n'avait pas plus de raisons que les autres a vouloir du mal aux Toadstools. Wart parti donc l'interroger, avec une certaine appréhension.
Boo : Qu'est qu'vous m'voulez, encore ?
Wart : Je suis également enchanté de vous revoir, monsieur. Vous savez que j'enquête.
Boo : Sur ste famille, ouais, je sais. Grouillez-vous, j'ai du boulot.
Wart : Oui, bon. Vous êtes ici depuis combien de temps ?
Boo : J'en sais trop rien. Dix, onze ans, ptet.
Wart : Savez-vous quels sont les deux derniers venus dans ce quartier, avant les Toadstools ?
Boo : L' bibliothécaire, Meuh, puis l'autre gars, là, l'drôle Waluigi.
Wart : Et lequel trouvez-vous le plus sympathique ?
Boo : Personne n'est sympathique ! Tout le monde fait ami-ami avec tout le monde par intérêt ! S'pour ça qu'chuis fossoyeur. Les morts ne vous veulent aucun mal, eux !
Wart : . Si vous le dîtes. J'en doute, mais bon. Vous arrive-t-il de sortir de votre cimetière, de temps en temps ?
Boo : Non ! Et pis quoi encore ? J'préfère le calme de ce lieu que l'agitation d'dehors !
Wart : Merci d'avoir bien voulu répondre si gentiment à mes questions, au revoir, monsieur.
Boo : Ouais, c'est ça. Adieu, va !
Sur le chemin du retour, Wart passa devant la maison de Waluigi. C'est tout naturellement qu'il lui posa quelques questions.
Wart : Que faisiez-vous il y a deux nuits, aux alentours de 3H30 ?
Waluigi : Ben. Je dormais, quelle question !
Wart : Avez-vous entendu quelque chose en provenance de la maison des Toadstools ?
Waluigi : Ben non, puisque je dormais !
Wart : Et dormiez-vous la nuit passée ? Vers 3H 30 ?
Waluigi : A votre avis ? J'ai une tête à faire un marathon au milieu de la nuit ?
Wart : Merci monsieur.
Wart sortit de chez Waluigi déprimé. Son enquête patinait. Il n'avançait pas. Il vit alors le bibliothécaire courir vers lui.
Meuh : J'ai vu quelque chose qui pourrait vous intéresser, inspecteur !
Wart : Et quoi donc ?
Meuh : Voyez-vous, je suis quelque peu insomniaque. Je m'occupe la nuit en me baladant dehors. Tout est si calme la nuit ! On a l'impression d'être dans un rêve, on croirait que l'on.
Wart : Oui bon, abrégez, s'il vous plaît.
Meuh : Et bien figurez-vous que j'ai vu, ces deux nuits dernières, deux fois la silhouette d'une personne qui traînait vers la maison du 13.
Wart : Et avez-vous pu reconnaître cette personne ?
Meuh : Oui, il s'agissait de Boo, le fossoyeur.
Lorsqu'il apprit que Boo avait été vu la nuit en train de rôder auprès de la maison du 13, Wart ne fut que peu surpris. Le fossoyeur était plus qu'étrange et sans scrupule. Wart alla examiner l'arrière de la maison où, selon Meuh, Boo aurait été pendant les nuits. L'arrière de la demeure était aussi imposante que le devant. Un énorme champ s'étendait, à perte de vue. Les fenêtres de la chambre de Romain, de la salle de bain et de la cuisine donnaient sur ce paysage magnifique. Wart remarqua des petites traînées rouges sur le mur. Mais ce qui lui attira l'attention, c'est un trou derrière un buisson. Fraîchement creusé. Mais visiblement pas fini. Une vielle pelle verte et rouillée traînait à ses côtés. Mais pourquoi le fossoyeur creusait-il un trou près de cette maison ? Ca n'avait aucun sens !
Wart songea alors que Meuh n'avait sûrement pas tout dévoilé. Il avait l'air de nature curieuse, alors il avait sûrement dû aller espionner le fossoyeur. Meuh avait d'autres choses à lui apprendre, Wart l'aurait jurer.
Meuh : Moi ! Cacher quelque chose ? Mais que voulez-vous que je cache ?
Wart : Mais vous allez sûrement me le dire.
Meuh : Mais. non ! J'ai rien à cacher, moi !
Wart : Mais. Vous êtes pourtant sortit dans la nuit ?
Meuh : Je n'ai pas vu Boo creusait ce trou ! Je l'ai vu de loin ! Je pouvais pas le voir faire quoi que se soit !
Wart : Monsieur, je n'ai jamais parler de trou. Comment se fait-il que vous savez ce qu'il faisait, si vous ne l'aviez pas vu ?
Meuh : C'est-à-dire que. En fait. Enfin.
Wart : Au revoir, monsieur. Merci de franchise.
Sur le chemin du retour, Wart croisa Papy Champi, avec un bandage au bras :
Wart : Mais que vous est-il arrivé ?
Papy Champi : Voyez-vous, monsieur, je vous conseille grandement de ne pas couper votre rôti en regardant la télévision. Vous risquerez d'être vite distrait.
Wart : Hmm. Faîtes attention la prochaine fois. Au fait, que pensez-vous de Meuh ?
Papy Champi : Le libraire ? Il est très sympathique. Il a tendance à être très peu discret, mais il fort gentil.
Wart : Si vous le dîtes. Merci, monsieur, prompts rétablissements à vous !
Pour une raison qui lui échappait, Wart avait l'impression que tout le monde lui mentait dans ce quartier. Et, sans savoir pourquoi, il eut une envie subite de revoir le cadavre de monsieur Jean, comme s'il cachait un quelconque indice. Wart entra donc dans la cave, déplaça l'armoire, souleva le tapis, ouvrit la trappe et. resta figé sur place par l'effrois : le corps du mort n'y était plus.
Quand il vit la trappe vide, plusieurs mots ayant une relation logique défilèrent dans la tête de Wart : Cadavre. Trappe vide. Trou fraîchement creusé. Fossoyeur. Tout se tenait. Sauf un petit détail : le motif d'un tel acte.
Wart partit voir le trou derrière la maison, et constata que la pelle rouge n'y était plus. Le trou avait doublé de volume, mais il ne contenait rien. Il regarda par la fenêtre de la cuisine mais ne vit que l'horloge qui indiquait 16H 15.
Déterminé à ne pas se laisser impressionner, il retourna chez Boo, et il comptait bien lui faire tout avouer. Mais le fossoyeur n'était pas chez lui. Wart regarda sa montre : 16H 30. Boo devait être en train de s'occuper du cimetière. Une belle occasion de fouiller son habitat ! L'inspecteur entra et commença à fouiller le bureau. Des documents y traînaient. Visiblement, Boo était intéressait par les vieux héritages, les trésors cachés d'anciennes familles. Dans un coin de la pièce, il vit une vielle pelle rouge rouillée dans un coin.
Son téléphone portable sonna. Ayant peur que le fossoyeur l'entende, Wart se dépêcha de sortir est de retourner dans le quartier. Une étrange voix s'échappait du combiné :
Voix : Je vous conseille d'arrêter votre enquête. Ou vous le regretterez.
Wart : Qui est à l'appareil ? Qui êtes-vous ?
Voix : Stoppez vos investigations. Partez loin d'ici.
Wart : Oui, et après vous allez raccrocher en me laissant dans l'incertitude et la crainte. C'est trop connu, votre truc.
Téléphone : BIP.BIP.
Wart : Qu'est-ce que je disais.
Cette nuit-là, Wart ne se coucha pas. Il avait trois mystères à résoudre en une nuit. Les fantômes voulaient-ils vraiment du mal aux mortels ? Qui s'amusait à s'infiltrait dans la maison la nuit ? Pourquoi Boo à creusait-il son trou ?
C'est ainsi que l'inspecteur se cacha dans la salle de bain. Il se passa de l'eau au visage, quand il entendit un bruit derrière lui. Il leva son visage et vit dans le miroir une silhouette noir avec des yeux rouges qui le fixaient. Wart se retourna mais ne vit rien. Un rapide coup d'œil vers le miroir lui apprit que la silhouette était toujours là. L'inspecteur ne quittait pas le miroir des yeux et, vers 3H 25, la silhouette s'évapora dans l'air. Cinq minutes plus tard, le désormais très banal hurlement infernal se fit entendre. Enfin, il entendit une personne, bien vivante, cette fois, monter les escaliers. Wart se cacha derrière la porte, et quand l'inconnu passa devant la salle de bain, il se jeta sur lui. Mais l'inspecteur avait raté son coup, et l'homme s'échappa par la fenêtre de la salle de bain. Wart le poursuivit mais il eut juste le temps de le voir prévenir un homme qui creusait, avant de s'échapper pour de bon. Wart sauta par la fenêtre et courut, mais ne réussit pas à les rattraper. Il croisa alors Meuh, qui faisait sa ballade nocturne quotidienne.
Wart : Avez-vous reconnu ces deux personnes qui viennent de s'enfuir ?
Meuh : Quelles personnes ? Je n'ai rien vu.
Wart : Elles sont passées juste devant vous ! Vous ne pouviez pas les manquer !
Meuh : Je ne sais pas de quoi vous parler, monsieur.
Wart : Vous êtes complices, hein ? Vous êtes de mèche avec eux !
Meuh : Mais.. Avec qui ?!
Wart : Ce n'est pas grave, monsieur. Je saurais vous faire avouer.
Enervé, Wart retourna se coucher. Comment pouvait-on mentir aussi grossièrement ? Il devait être désespéré pour agir de la sorte. En s'allongeant dans son lit, Wart soupira en songeant que de plus en plus de mystères s'ajoutaient au fil de son enquête.
Entre le normal et le paranormal, le logique et l'irrationnel, la vérité et le mensonge, Wart ne savait plus que penser. C'est ainsi qu'il décida d'écrire un rapport pour se remettre les idées en tête, et pour faire un résumé de sa situation, plus qu'étrange :
" La famille Toadstool m'a appelé pour régler une histoire de cambriolage. Moi, en tant que bon samaritain, j'accours et constate que des esprits vengeurs s'en mêlent.
Je mène donc l'enquête et constate que tous les voisins craignent cette maison. Il faut dire qu'elle a connu plusieurs crimes et suicides, ça fait froid dans le dos.
Lors d'une nuit particulièrement éprouvante, j'ai découvert qu'une ou plusieurs personne bien vivante voudrait du mal aux Toadstools.
J'interroge donc les voisins et j'apprend que :
- Papy Champi connaît bien les habitants de ce quartier.
- Meuh connaît bien les ragots du quartier grâce à tous ses documents de bibliothécaire. D'après Papy Champi, c'est un jeune homme sympathique qui se laisse souvent traîner dans de drôles d'histoires contre son grès. Il est également insomniaque. Lors de ses balades nocturnes, il aurait vu Boo creusait un trou.
- Daisy et Luigi pensent que la maison des Toadstools est maudite, et qu'il faut s'en débarrasser.
- Waluigi, mystérieux célibataire, est fasciné par la maison hantée.
- Boo, le fossoyeur, serait passionné des vielles histoires d'héritage et n'aiment pas être mêlée à la foule. Il creuserait un trou derrière la maison des Toadstools. Une vielle pelle verte et rouillée a été retrouvée près de ce trou, mais dans la demeure du fossoyeur, je n'ai pu trouvé qu'une pelle ROUGE. J'ai également constaté que 15 minutes séparaient la demeure des Toadstools à celle de Boo.
De plus, j'ai reçu un appelle mystérieux me demandant d'arrêter mon enquête, sinon. Sinon je ne sais pas ce qu'il va m'arriver, mon interlocuteur ne m'a rien dit !
Enfin, j'ai remarqué sur le mur de la maison, près du trou, des traces de sang. Peu après, Papy Champi vient me voir avec un bandage au bras, m'affirmant s'être blessé en coupa un rôti.
Pour en revenir aux histoires de fantômes, cette maison est plus qu'inquiétante. Des esprits qui revivent leurs derniers moments toutes les nuits, l'ectoplasme d'un chat maudit, un autre spectre qui se balade la nuit, le cadavre d'un homme enterré dans la cave qui a disparu.
Je décide alors de faire d'une pierre trois coups : percer le secret des morts, capturer l'homme qui s'infiltre dans la demeure et découvrir ce que fait Boo dans son trou.
Par une malencontreuse accumulation de malchance, je ne découvre rien sur les fantômes, l'homme m'échappe et Boo aussi ! Meuh, qui passait par là, affirme n'avoir vu personne. Mais ça ne serait pas la première fois qu'il me mentirait.
Je suis donc dans une drôle de situation, une enquête deux en un, en quelques sortes. Je suis proche de la vérité, je le sais. Il ne me manque qu'un tout petit rien pour dévoiler l'affaire au grand jour. Mais je crains que ce rien soit difficile à trouver. "
En relisant son rapport, Wart constata trois choses :
Premièrement, il n'avait jamais eu à faire à une histoire aussi peu banale.
Deuxièmement, il ne savait que peu de choses sur Daisy, Luigi et Waluigi.
Troisièmement, il avait faim.
Luigi et Daisy était un jeune couple. Ils s'étaient rencontrés six mois avant d'emménager dans le rue Champignon et se sont mariés trois mois plus tard.
Ils ne se connaissaient donc pas totalement. Ils ignoraient presque tout de leur passé respectif.
Celui de Daisy était obscur, sombre et mystérieux.
Elle faisait partie d'une secte, appelée " Secte Des Koopatriotes ". Les règles là-bas étaient strictes et sévères : ne pas parler pendant les repas, ne pas posséder d'appareils électriques, se lever tous les jours à 5H pour la prière matinale.
Daisy n'aimait pas toutes ces contraintes, mais ce qu'elle détestait par-dessus tout, c'était le culte obligatoire au Dieu unique, et l'interdiction formelle de parler d'autre chose. et surtout pas de la mort et des êtres revenus du monde des morts.
N'en pouvant plus, Daisy s'était échappée de cette secte, mais elle savait bien que quelqu'un la recherchait. Cela disant, elle essaye tout de même de vivre normalement, même si son dégoût pour la mort est restée en elle. Bien évidemment, son époux, Luigi, ne sait rien de ses anciennes pratiques.
Le passé de Luigi n'était guère mieux. Courant les jupons, il a eu pas moins de huit copines avant de rencontrer Daisy. La dernière en date était une dénommée Peach. Sa nouvelle voisine.
Bien sûr, Peach avait était déchirée de l'abandon de Luigi. Elle avait tout fait pour l'oublier, et menait maintenant une vie tranquille avec Mario.
Luigi était certain qu'elle ne l'avait pas oublié, et que si elle le rencontrait, elle n'hésiterais pas à tout raconter à Daisy. La catastrophe en perspective.
Luigi estimait qu'il avait déjà eu beaucoup de chance qu'elle ne le reconnaisse pas. Il devait donc être constamment vigilant.
Lorsque Wart sortit de chez Waluigi, une idée lui vint à l'esprit. Une hypothèse impossible. Mais qui serait malgré tout logique.
Pour trouver un élément de confirmation, seul Papy Champi pouvait l'aider. Le respectable personnage avait toujours son bandage autour du bras. Wart entama la discussion :
Wart : Bonjour, monsieur. Toujours blessé ?
Papy Champi : Oui. Ma plaie ne veut pas se refermer. Que voulez-vous ?
Wart : Pourriez-vous me décrire les arrivées dans ce quartier, depuis ces dernières années ? Je crois tenir une piste, et j'aurais besoin que vous me confirmez ce que je pense.
Papy Champi : Hmmm. Après moi, la première personne à être venue était le fossoyeur, Boo. Il y a ensuite eu Meuh, le bibliothécaire.
Wart : Cela fait donc longtemps qu'il est installé ici, alors ?
Papy Champi : Oh non ! A peine trois ans. Voyez-vous, Boo habite ici depuis environ 20 ans. Et il a fallu attendre à peu près 17 ans avant de voir quelqu'un débarquer ici. Et ce fut Meuh.
Wart : Et ensuite ? Qu'elle a été la prochaine personne à venir ?
Papy Champi : Il y a un peu moins de deux ans, c'était le couple de Luigi et Daisy. Très agréables, vraiment. Quelques semaines après, Waluigi est venu s'installer. Puis, il y a peu, Peach et Mario.
Wart : Merci bien.
Après ces renseignements, Wart fit une drôle de découverte : Waluigi était en train de regarder par les fenêtres de la maison de Luigi et Daisy.
Wart : Vous faîtes quoi, exactement ?
Waluigi : Je. euh. Je. vérifie que tout se passe bien.
Wart : Hmm. Bien sûr. C'est évident. Et alors ? Tout va bien ?
Waluigi : Euh. Oui. Pour le mieux.
Wart : Bon, arrêtez de me mentir. Pourquoi espionnez-vous Luigi et Daisy ?
Waluigi : Mais. Je.
Wart : Cette discussion ne va mener nul part, donc changeons de sujet. Pourquoi cavez-vous la même pelle rouge que le fossoyeur, Boo ?
Waluigi : Quoi ? Mais. Vous.
Wart : Ha non ! Parlez normalement, s'il vous plaît !
Waluigi : Vous avez fouillé ma maison ?
Wart : En tant que détective privé, j'en ai l'immense privilège, monsieur. Alors ?
Waluigi : C'est ma pelle. Je l'avais prêté à Boo car la sienne était cassée.
Wart : De quelle couleur est sa pelle ?
Waluigi : Verte. Mais pourquoi ces questions stupides ?
Wart : Pour avoir des réponses intelligentes, mon cher.
Avoir des voisins permet de faire des choses intéressantes, comme partager des expériences, organiser de petites fêtes.
Avec un peu de tact et beaucoup de sympathie, n'importe quel voisin peut devenir un véritable ami.
Après sa découverte dans le cimetière, Wart rencontra Luigi, un plâtre à la main.
Wart : Que vous est-il arrivé ?
Luigi : Oh, ça fait déjà très longtemps. Une mauvaise manipulation avec mes appareils. Un court-circuit, et voilà le résultat !
Wart : Vous travaillez dans quoi, exactement ?
Luigi : Dans les spectacles de son et de lumière. Je peux vous faire des effets de lumière spectaculaires, presque fantomatiques ! Et je suis capable de reproduire presque fidèlement le moindre son : du meuglement d'une vache au moteur d'un avion ! C'est saisissant de réalisme ! Mais un faux mouvement, et boum.
Wart : Intéressant. Très intéressant. Et pourquoi vous disputiez-vous avec Meuh, il y a peu de temps ?
Luigi : . Pour des raisons. personnelles.
Wart : Je vois. Merci monsieur. Vous permettez, je suis fatigué, je vais aller me coucher.
Il nous arrive à tous de douter. Pour n'importe qu'elle raison.
Douter lors d'un examen :
Bébé Mario : La bonne réponse doit être la A. Ou la B. A moins que la C.
Douter sur ces sentiments :
Luigi : Peach.
Dans ses choix passés :
Daisy : La secte est à ma recherche. Pourquoi suis-je entrée là-dedans ? .
Dans sa vie professionnelle :
Boo : J'en ai plus qu'assez d'enterrer les morts. J'veux rencontrer des gens bien vivants, pour une fois.
Le doute est un sentiment tout à fait naturel. Wart, qui le côtoie à longueur de journée, le sait bien.
Devant le cadavre de Meuh, Wart eut le réflexe de détective de regarder sa montre : 15H 30.
Les heures qui suivirent furent longues et pénibles. Tout le quartier était en face la maison : Boo faisait une mine macabre, Waluigi était inquiet, Luigi se plaignait de la sécurité « de nos jours », Daisy pleurait à chaudes larmes, Papy Champi était blême et tremblait.
Seuls les Toadstools n'étaient pas présents, car ils étaient chez le notaire, pour changer de maison.
Wart avait beau fixer les visages de tout ces gens, pas un avait le regard hypocrite du tueur. Wart le savait, tôt ou tard, il devra les interroger, un par un.
Il commença naturellement par Waluigi. Il était 19H 30, et il était en train d'ouvrir ses placards.
Wart : Bonjour, monsieur. Je vous dérange ?
Waluigi : C'est-à-dire que je cherche ma pelle.
Wart : La dernière fois que je l'ai vue, elle était chez Meuh. Ou plutôt, DANS Meuh.
Waluigi : Oui, merci, on me l'a assez dit.
Wart : Et cela vous dérange ?
Waluigi : Que l'on croie que je suis un assassin ? Oui, un peu !
Wart : Il n'y a que la vérité qui blesse, mon brave.
Waluigi : Qu'insinuez-vous ?
Wart : Vous ne trouvez pas étrange que l'on trouve le cadavre de Meuh, avec VOTRE pelle comme arme du crime, hmm ? Vous qui n'êtes visiblement pas très apprécié dans le quartier.
Waluigi : Mais. N'importe qui aurait pu s'infiltrer chez moi pour me voler ma pelle, et ensuite me faire accuser ! D'ailleurs, cela a apparemment recommencé, je ne la retrouve plus ! Et puis d'abord, pourquoi l'aurais-je tué ?
Wart : Meuh était une personne très curieuse, tout le monde le sait. Il avait peut-être découvert quelque chose sur vous de pas très net. Je ne sais pas moi, peut-être à propos d'un groupe illégal, d'une société secrète, d'une secte. Ca pouvait être n'importe quoi !
Waluigi : Et puis quoi, encore ?
Wart : Et puis vous l'avez tué pour qu'aucune rumeur ne naisse.
Waluigi : C'est intolérable de dire des choses pareilles !
Wart : Et de les faire, c'est encore pire. Au revoir, monsieur. Ce fut un plaisir.
Wart était fier de son petit effet. Waluigi était trop étonné pour réagir. Etre dur avec son interlocuteur, faire comme si l'on était sûr que c'est lui le coupable. Une méthode qui marche à tout les coups ! Car quand l'accusé veut dire quelque chose, il se trahit neuf fois sur dix. Sinon, il se tait misérablement, ce qui veut dire qu'on est sur la bonne piste.
Waluigi avait un peu protesté, ce qui est normal. Mais il est resté souvent la bouche fermée, ne sachant que dire. Wart était sur la bonne piste, où devait-il chercher ailleurs ?
Après Waluigi, Wart voulait interroger une autre personne qui lui semblait autant douteuse, si ce n'est plus.
Comme à son habitude, le fossoyeur l'accueillit froidement :
Boo : 'Cor vous ?! Vous m'voulez quoi, encore ?
Wart : Vous parlez de Meuh.
Boo : L'gamin qu'est mort ?
Wart : Lui-même. Que pensez-vous de son meurtre ?
Boo : C'est triste pour lui, mais moi, ça m'fait une tombe de plus à creuser ! Ras le bol de ce métier. M'rapporte que des ennuis.
Wart : Des ennuis ? Quels genres d'ennuis ?
Boo : Spas vos oignons !
Wart : Je vois, oui. Selon vous, qui pourrait être le meurtrier ?
Boo : J'en sais rien et j'm'en fous.
Wart : Je vous ai vu vous disputer avec Meuh, l'autre jour.
Boo : Ha.
Wart : Vous aviez l'air très en colère, dites-moi. Et, bizarrement, on retrouve le corps du libraire avec une pelle que vous aviez l'habitude d'utiliser dans son dos.
Boo : Vous m' soupçonnez ?
Wart : Quelle perspicacité.
Boo : J'l'ai pas tué ! J'l'aimais bien, moi, ce type ! Il me causait quelques ennuis, mais rien de bien méchant !
Wart : Je veux bien vous croire, mais vous êtes la personne la plus antipathique du coin. Vous êtes mêlé dans de drôles d'histoires. Vous vous disputez avec une personne et elle meurt peu de temps après. Excusez-moi du peu, monsieur. Alors oui, vous êtes mon suspect numéro 1. Vous ferez bien de vous tenir tranquille, sinon gare à vous.
L'inspecteur sortit du cimetière, remplis de doutes et de soupçons. Boo avait toutes les caractéristiques du tueur. Mais il se refusait de croire que ça pourrait être lui. Ca serait « trop facile ».
Sur le chemin, Wart vit Papy Champi, le visage blême, un paquet sous le bras. Le pauvre devait encore souffrir de la mort de son ami.
Wart songea qu'il était l'heure de la sieste. En montant les escaliers, il marcha sur un petit objet : un minuscule micro. Bébé Mario faisait traîner ses jouets n'importe où. Quelle négligence, les enfants, à notre époque !
Allongé sur son lit, Wart repassait toutes ses informations dans sa tête. Soudainement, presque tout s'éclaircis dans son esprit. Mais une chose horrible risquait de se produire, si ce qu'il pensait s'avérer juste.
Wart sortit de sa chambre en trombe et dévala les escaliers quatre à quatre.
En sortant de la maison des Toadstools, Wart ne pensait qu'à une chose : courir le plus vite possible. Il dépassa la maison de Waluigi, dans laquelle le propriétaire s'énervait tout seul :
Waluigi : Mais où est passé cette @¤£$ de pelle ?!
Il croisa Luigi, un sac plastique dans les mains :
Luigi : Ca va comme vous voulez, inspecteur ? Vous avez l'air pressé.
Wart : Je vais bien. Je suis en effet peut-être en retard par rapport aux évènements. Mais tout va bien.
Luigi : ???
Durant sa course, il rencontra également Papy Champi, le même paquet sous le bras, toujours plus blême :
Wart : .
Papy Champi : .
La destination du détective était le cimetière. Plus précisément la demeure du fossoyeur. Lorsqu'il eut atteint la cabane, il hésita deux secondes, frappa à la porte et entra sans attendre de réponse.
Ce qu'il vit alors ne l'étonna qu'à moitié. Boo était mort, une pelle rouge dans le dos. LA pelle rouge.
Wart : Cela a assez duré. Cette affaire a déjà causé trop de morts. Il est temps de stopper le criminel, une bonne fois pour toute.
En retournant dans le quartier, Wart croisa de nouveau Luigi.
Luigi : Ca va comme vous voulez, inspecteur ? Vous avez l'air contrarié.
Wart : Hmm ? Oui, tout va bien. La vie est belle, les oiseaux chantent. Mais je vous conseille de vous réfugier chez vous, un tueur rôde dans les parages.
Luigi : Vous. plaisantez ?
Wart : Peut-être n'aurais-je pas trop de mal à le trouver, ce criminel, par ailleurs.
Luigi : Vous pensez connaître le meurtrier de Boo ?
Wart : Comment savez-vous que c'est exactement Boo qui a été tué ? Je ne me souviens pas vous l'avoir précisé.
Luigi : Je. Enfin. C'est.
Wart : Bon. J'en ai assez. Je vais agir avant qu'un autre meurtre ne soit commis. Et j'ai bien peur que le suivant est pour bientôt. Je veux que tout le monde soit présent chez les Toadstools, dans deux heures. Je crois savoir qui est le criminel, et je pense pouvoir aider des personnes victimes d'autres affaires parallèles.
Luigi : Je dois aussi venir ?
Wart : Comment ça ?
Luigi : C'est que j'ai un spectacle son et lumière dans deux heures, et.
Wart : Annulez-le. Tout le monde doit connaître la vérité, et j'ai besoin de tout le monde pour la faire éclater.
Luigi : Même de moi ?
Wart : Surtout de vous, monsieur.
Wart regardait fixement toutes les personnes assises devant lui, dans le salon des Toadstools.
Mario et Peach, les habitants d'une maison hantée.
Luigi, ingénieur dans le son et lumière, et sa femme, Daisy, ancien membre d'une secte.
Waluigi, toujours à la recherche de sa « @¤£$ de pelle » .
Papy Champi, toujours aussi blême et tremblant.
Il ne manquait que les enfants des deux couples, qui jouaient dans le jardin, ainsi que le regretté Meuh et l'un peu moins regretté Boo.
Wart inspira longuement, et commença :
Wart : Messieurs, Mesdames, nous voici réunis en cet après-midi pour tenter de résoudre une bien sombre affaire. Je suis venu dans ce quartier dans l'unique but de percer les secrets d'une maison hantée.
Bien vite, je remarquai que tous les habitants du coin n'étaient pas clairs. Je savais, par exemple, que le libraire, Meuh, avait quelques lourds secrets. Des secrets, qui lui ont causé la mort.
Mario : Et quel genre de secrets, inspecteur ?
Wart : Nous en reparlerons. Partons plutôt de l'arme du crime, la pelle rouge de monsieur Waluigi.
Waluigi : Je vous ai déjà dis que j'étais innocent !
Wart : Malheureusement, vos dires peuvent très bien n'êtres que mensonges. Néanmoins.
Waluigi : Mais.
Wart : NEANMOINS, il est impossible que vous soyez coupable de ce meurtre. En effet, j'ai eu la bonne idée de regarder l'heure, sue les lieux du crime. Il était 15H 30. Or, vous prenez des cours de tennis tous les jours, de 15H à 16H 30. J'ai vérifié auprès de votre entraîneur, vous étiez bien présent en cours le jour du crime. Ce qui vous raye de la liste des suspects.
Waluigi : Ha ! Je savais bien que je n'étais pas coupable !
Wart : Vous n'êtes pas totalement rose dans cette histoire, monsieur. Alors, à votre place, je me tairais. J'ai alors pensé à Boo, qui formait un coupable idéal. Malheureusement, son meurtre peu de temps après laisse supposer que ce choix est erroné.
J'ai donc tenté d'établir des liens, entre les victimes et leurs relations avec le voisinage :
----------------Rappelez-vous, quelques jours plutôt--------------------
«
En chemin, il croisa Luigi, qui parlait vivement avec Meuh. Ils avaient l'air de se disputer. Wart ne put saisir que les mots « Silence » et « Sinon ».
»
«
??? : Vous ne pouvez pas me demander de vous payez pour ça !
Boo : Et pourquoi pas ? Toute peine mérite salaire, non ?
??? : Mais on n'est même pas sûr que ma fortune se trouve sous ce terrain !
Boo : C'est votr' problème.
??? : Vous n'avez pas le droit !
»
«
Boo : Attention à ce que vous dîtes, hein ! Ca pourrait vous retomber dessus !
Meuh : Pourquoi me menacer ? Vous oubliez que j'ai toutes les cartes en main !
Boo : Oui. A vous de bien jouer, donc. Ou vous risquez de perdre la partie.
»
Wart : Calmez-vous, monsieur. Je ne vous accuse pas. Disons que. Je vous implique fortement dans cette sinistre affaire.
Luigi : C'est intolérable d'entendre ça ! Quand je pense que j'ai raté mon spectacle de sons et lumières pour me faire insulter !
Wart : Avant de nous énerver, nous allons essayer de reproduire les évènements. Nous savons que le crime a eu lieu à 15H 30. Comme je l'ai déjà dit, Waluigi ne peut êtrel e coupable, bien que l'arme du meurtre lui appartienne.
Waluigi : On le saura.
Wart : Le meurtrier idéal aurait donc été Boo, le fossoyeur. Mais son décès récent annule cette hypothèse, pourtant très alléchante. Comme meurtriers présumés, il ne nous reste plus que Papy Champi, Luigi et Daisy. Car rappelons-le, Mario et Peach étaient chez leur notaire.
Luigi : Et moi, j'organisais un spectacle à cette heure.
Wart : J'allais le dire. Et je crois même que votre femme vous accompagnez.
Daisy : En effet.
Wart : Il ne reste donc plus qu'un suspect, Papy Champi.
Papy Champi : Qu. Quoi ? M. Moi ? M. Mais. non !
Wart : Excusez-moi, monsieur, mais je ne vois pas d'autres personnes possibles. Tout le monde-ci présent possède un alibi à l'heure du crime, sauf vous.
Papy Champi : Et vous ! Qui nous prouve que ce n'est pas vous l'assassin ? Tous ces crimes ont commencé depuis que vous êtes là !
Waluigi : C'est vrai, ça. On était plutôt tranquille avant que vous arriviez.
Luigi : Votre venue ici n'a rien arrangée, au contraire !
Wart : En effet. Curieuse coïncidence, il faut l'avouer. Mais avant de m'accuser ouvertement, écoutez plutôt ce qui suit. Un de mes collègues dit souvent « Il faut prendre le bon bout de la raison ». Alors allons-y.
Commençons par le début : la soit-disante maison « hantée ». Il m'est vite apparu qu'une personne bien vivante voulait du mal aux Toadstools.
Peach : Quelle horreur !
Mario : Du calme, chérie.
Wart : C'est notamment le couteau que j'ai retrouvé dans le jardin qui me fais penser cela. De plus, à force de dormir ici, j'ai remarqué un détail fort étrange : les bruits que l'on entend chaque nuit sont exactement les mêmes. Ils débutent toujours à la même heure et s'achèvent chaque soir au même moment. A la seconde près. Et j'ai également constaté un drôle de spectre dans la salle de bain, qui apparait la nuit et visible seulement sous un certain angle.
Mario : Que voulez-vous insinuer ?
Wart : Ces apparitions ne sont pas plus surnaturelles que vous et moi. Elles sont l'œuvre de technologies poussées et avancées. D'ailleurs, j'ai même retrouvé un micro dans votre maison. J'ai cru bêtement qu'il s'agissait d'un jouet de bébé Mario.
Peach : Mais pourquoi il y aurait-il des micros cachés dans notre maison ?
Wart : Pour vous faire peur. Pour vous faire fuir. Car quelqu'un ne désire pas votre présence dans ce quartier. Et, visiblement, les techniques utilisées pour générer ces « ectoplasmes » sont très complexes. Seul quelqu'un du métier pourrait réussir à obtenir un résultat si correct.
Luigi : Attendez, là. Je vous vois venir. Vous pensez à moi, c'est ça ?
Wart : Bien évidement. Et cela expliquerait bien des choses : vous vous infiltriez la nuit chez les Toadstools pour monter votre petit matériel. En cas de problème, vous vous armiez d'un couteau, pour vous défendre. Mais il semblerait qu'une nuit, vous vous êtes trompé de porte et êtes entré dans ma chambre. Et un autre soir, j'ai même failli vous avoir. Mais vous vous êtes enfuis par la fenêtre, vous blessant au passage, d'où la traînée de sang au mur, et votre plâtre.
Daisy : Dis-moi que ce n'est pas vrai, chéri !
Luigi : Bien. Bien sûr que non. C'est. complètement absurde.
Wart : Malheureusement pour vous, Meuh vous a vu, lors d'une de ses ballades nocturnes, vous mettant dans un drôle de pétrin.
Luigi : Je ne l'ai pas tué !
Wart : Je le sais bien, on l'a démontré au début de notre conversation. Mais néanmoins, c'est vous qui vous infiltriez dans cette demeure, car vous vouliez faire fuir les Toadstools.
Mario : Mais pourquoi, Luigi ?
Peach : Luigi. Luigi. Non ? Pas ce Luigi-là !
Luigi : Héhé. Salut, Peach. Ca va comme tu veux ? . .
Mario, Daisy : Vous vous connaissez ?
Peach : C'est l'homme dont j'étais follement amoureuse, avant que je ne te rencontre, Mario. Il m'avait promis monts et merveilles, puis il m'a abandonné comme une moins-que-rien !
Daisy : Quoi ? C'est vrai, ça ?
Luigi : Disons que.
Wart : Je suppose que c'est pour éviter cette situation embarrassante que vous vouliez faire fuir les Toadstools, n'est-ce pas ?
Luigi : .
Peach, Daisy : Espèce de monstre !
Wart : Voilà donc une première affaire de réglée. Meuh a surpris Luigi, d'où leur dispute. Cependant, Luigi n'a pas l'âme d'un criminel. Il n'aurait jamais osé s'en prendre à la vie de quelqu'un. Ce qui nous ramène à vous, monsieur.
Papy Champi : Vous êtes donc vraiment sûr de ce que vous insinuez, alors ?
Wart : Absolument. Vous êtes le doyen de ce quartier, celui qui habite ici depuis le plus longtemps. Et je crois savoir que vous êtes très intéressé par les héritages.
Papy Champi : Et alors ?
Wart : J'ai inspecté votre dossier, monsieur. On vous accuse notamment, il y a de cela une vingtaine d'années, de détournement d'argent. Vous avez su vous débrouiller pour qu'on vous lave de toute accusation, en vous arrangeant notamment pour que l'on ne retrouve pas l'argent. Argent que vous avez enterré aux alentours de la maison des Toadstools, si je ne m'abuse.
Papy Champi : C'est une vielle histoire ça. C'est du passé. J'ai quand même le droit de me faire pardonner, après tant d'années, non ?
Wart : Pas lorsque vous récidivez, désolé. Vous avez demandez à Boo de creuser pour vous. Comme ça, personne ne pourrait vous accuser, et tous les soupçons iraient sur le fossoyeur. Belle stratégie, il faut l'avouer. Malheureusement pour vous, Boo a vu là une occasion de s'enrichir. Il vous réclamait donc un salaire en échange de son « service ».
Papy Champi : Le misérable voyou.
Wart : Et comble de malchance, Meuh, décidément fort curieux, a surpris Boo en train de creuser son trou. Ce qui explique la dispute entre ces deux personnes. Boo était de plus en plus stressé de travailler pour vous, et il vous menaçait toujours plus de vous dénoncer. car il savait que c'était vous, le meurtrier de Meuh. Alors, ne prenant aucun risque, vous avez préféré tuer le fossoyeur.
Papy Champi : Mais vous n'avez aucune preuve de ce que vous insinuez, mon jeune garçon ! Allez dire à la cours que j'ai détourné de l'argent et que j'ai tué deux personnes. C'est certes vrai, mais sans preuve, on vous rira au nez !
* Wart sort un magnétophone de sa poche *
Wart : Mais la preuve, vous venez de me la donner, mon cher...
Avez-vous déjà eu la fantastique impression que tout se passe bien pour vous ? Que rien ne peut plus aller de travers ? L'immense sensation de puissance et de bien-être ? Wart ressentait cela à chaque enquête finement élucidée.
Note de l'auteur : Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec un fait réel n'est due purement qu'au hasard.
"Si le prochian "Wario Ware" ne se vend pas bien, je baisse votre salaire de 250% !"
Wario, à ses empoyés