Wario : Master of Disguise


Boîte du jeu Wario : Master of Disguise

Wario abandonne quelques temps son entreprises de micro-jeux pour retrouver son activité favorite : la chasse aux trésors. Les fans seront ravis, mais peut-être aussi déçus...

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Le scénario, puisqu'il en faut un, nous change de d'habitude. Wario s’ennuie fermement chez lui devant sa télévision. Il zappe et tombe sur une chaîne parlant d'un des plus grands voleurs de tous les temps. Jaloux qu'il puisse exister un voleur plus performant que lui, Wario invente vite fait bien fait une machine lui permettant de se retrouver dans la télé, et donc dans l'émission de son nouveau pire ennemi. Là, il lui dérobe un sceptre magique lui permettant de se transformer en diverses choses... Wario finit par prendre connaissance d'une Pierre à Vœux, apparemment capable de résoudre n'importe quel vœux... Avide de richesses, notre anti-héros préféré par donc à sa recherche... On contrôle donc bel et bien un méchant dans ce jeu,et il faut avouer que c'est assez marrant : nos adversaires ne sont plus des monstres bizarroïdes comme on a l'habitude, mais des matelots que l'on dépouille de leurs richesses, des agents de sécurité, quand ce n'est pas la flore agressive d'une jungle prometteuse... Et bien sûr, Wario devra aussi faire face aux pièges que ses rivaux de voleurs lui mettront sur son chemin...

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Vous l'aurez donc compris, on retrouve notre Wario dans le genre qui l'a vu naître : la plate-forme. Mais ce n'est pas de la plate-forme pure, comme les précédentes aventures de Wario nous offraient. En effet, la part d'action et d'exploration est aussi très importante, ainsi qu'un peu de réflexion.Et oui, de la réflexion dans un jeu Wario, on aura tout vu ! A l'aide de son nouveau sceptre, Wario peut avoir accès à un vaste panel de déguisements, lui offrant chacun des pouvoirs propres. Ainsi, Wario saute plus loin et peut tirer des lasers en Wario-cosmonaute, il peut voir l'invisible en Wario-savant etc... Il existe en tout huit déguisements différents, plus une amélioration pour 7 d'entre eux. De quoi varier le gameplay et proposer des situations originales !

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Passons à la bête noire du jeu : la maniabilité. Celle-ci a été pensée pour droitiers et gauchers, ce qui est appréciable : Wario se déplace à l'aide des flèches gauche et droite (ou des boutons Y et A pour la gauchers) et saute avec la flèche du haut (ou le bouton X pour les gauchers). Avec son autre main, le joueur tient le stylet, et d'une simple pression sur l'écran tactile, Wario exécute le pouvoir propre à son déguisement du moment. Que l'on soit droitier ou gaucher, on constate donc qu'il n'est pas nécessaire de se faire greffer une troisième main pour pouvoir jouer correctement. Mais où ça va moins bien, c'est la précision tactile. En effet, le jeu a parfois du mal à reconnaître les formes que l'on dessine sur l'écran.En fait, pour se déguiser, il faut dessiner un symbole précis sur Wario : une queue pour le transformer en dragon, un casque pour qu'il devienne cosmonaute etc... Mais il n'est pas rare que la console interprète notre rond pour un carré et qu'on devienne un peintre à la place du chasseur de l'espace... Ce qui peut être assez rageant, en situation critique ! Cette imprécision parfois ses avantages : ainsi, en Wario-artiste, il est possible de créer des blocs en dessinant des carrés. Mais si le joueur fait des cercles, les blocs se formeront quand même, et ce n'est pas pour nous déplaire. Mais lorsqu'il s'agit de se déguiser, c'est une autre histoire... Bien sûr, ce n'est pas si catastrophique que ça, et on prend rapidement le coup de main, et heureusement.Il suffit juste que le joueur s'applique à reproduire correctement le symbole nécessaire, et il ne rencontrera aucun problème. Mais en situation de stresse, comme contre un Boss par exemple, il est difficile de se concentrer, et donc de gérer ses transformations...

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Histoire de nous déstabiliser jusqu'au bout, ce "Wario : Master Of Disguise" nous propose des niveaux plus que déconcertants. Finis les stages linéaires dont les ennemis sont les principaux obstacles ! Cette fois, les niveaux sont très vastes et truffés de passages secrets. Des coffres sont parsemés ici et là, histoire d'aiguiser votre instinct de recherche. Les ennemis ne vous poseront que peu de problèmes,et c'est bien heureux, car trouver l'objet nécessaire pour sortir du niveau se fait rarement du premier coup, et il n'est pas rare de tourner en rond pendant plusieurs minutes. C'est là que l'aspect réflexion arrive en jeu : à vous de bien observer les décors et ses différents éléments... Si vous pensez que quelque chose a l'air bizarre, empressez-vous d'utiliser un de vos déguisements pour pouvoir interagir avec lui. Ce n'est que comme ça que vous progresserez dans ce jeu, mais il arrive souvent qu'un détail nous échappe et qu'on passe à côté sans le voir. C'est cet aspect du jeu qui est très controversé : alors que certain aiment beaucoup cet aspect "recherches", d'autres trouvent ce système barbant et trop éloigné de l'esprit "Wario". C'est donc à vous de juger si vous aimez ce genre de jeu ou pas ;-)

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Au cours de votre exploration, vous trouverez beaucoup de coffres sur votre chemin : des rouges, des verts et des violets. Alors que ces derniers vous apportent des objets-clés pour la suite de l'aventure, les verts vous donnent de nouveaux déguisements et les rouges des trésors plus ou moins prestigieux (des poils oreille de Cléopâtre à la télévision hantée, on trouve de tout dans ces coffres !). Cependant, pour ouvrir ces coffres, il vous faudra réaliser un mini-jeu. S'ils sont faciles au début, leur difficulté augmente rapidement, et il n'est pas rare de s'y prendre à deux fois avant de parvenir à déverrouiller un coffre. L'idée est bonne sur le papier mais les mini-jeux sont plutôt anecdotiques : écraser des scarabées, dessiner quelque chose, relier des points, colorier une figure... Après avoir vu les micro-jeux des "Wario Ware", on était en droit de s'attendre à mieux ! Cependant, ces mini-jeux apportent un petit challenge supplémentaire, ce qui n'est pas à négliger...

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Pour finir, les graphismes sont assez jolis. Ce n'est certes pas du grand Nintendo, mais ils sont tout de même soignés, et les quelques scènes en 3D sont bien réalisés. La bande son est elle aussi sympathique : pas énervante, mais pas non plus magnifique. Quant à la durée de vie, elle dépend du niveau du joueur que vous êtes. A cause de l'aspect exploration/réflexion, certain niveaux peuvent être très long à finir. Ainsi, à titre d'exemple, j'ai fini le premier en une vingtaine de minutes, le second en une quarantaine alors que le troisième m'a bien pris plus d'une heure. Encore à titre d'exemple, ma mère passe un minimum de deux heures pour chaque niveau, mais je sais pas si vous pouvez vraiment vous y fier... Le jeu comporte dix niveaux, donc il y a de quoi faire ! D'autant plus qu'une fois le jeu fini, vous débloquez cinq stages spéciaux... La durée de vie de ce soft est donc très importante pour ce style de jeu, ce qui est rare de nos jours...

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En conclusion, "Wario : Master Of Disguise" est un très bon jeu et retrouver notre ami Wario est un véritable plaisir. On s'éloigne de plus en plus de l'esprit "Wario Land", mais on trouve un Wario très "Arsène Lupin". A vous de juger si ce nouveau rôle vous convient ou pas...

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Les plus



Les moins


PrincipeGraphismesManiabilitéBande sonDurée de vieNote Finale
8,5/107,5/107,5/108/109/1016/20

Test réalisé par KorHosik




"Mon frère a eu l'aspirateur, et je me retrouve avec le nettoie-vitres... Et je suis censé être plombier ?"
Mario, à Miyamoto, à propos du projet "Sunshine"